Références Bibliques concernant le Serment d'Allégeance

Dans l’Ancien Testament, le concept de Serment d’Allégeance au Messager se reflète dans la relation entre Dieu et divers Prophètes, dont Abraham (que la Paix soit sur Lui), Moïse (que la Paix soit sur Lui) et d’autres. Dans le judaïsme, le Serment d’Allégeance implique le respect de l’Alliance entre Dieu et le peuple juif, telle que transmise par ces Prophètes, et l’adhésion aux commandements et aux enseignements contenus dans la Torah.

« Quand tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, que tu le posséderas et que tu y habiteras, et que tu diras : “Je veux établir sur moi un roi comme tous les peuples qui m’entourent”, tu pourras établir sur toi le roi que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi. Tu établiras sur toi un roi d’entre tes frères. Tu ne pourras pas établir sur toi un étranger qui ne soit pas ton frère. Seulement, il ne devra pas acquérir beaucoup de chevaux, ni faire retourner le peuple en Égypte pour acquérir beaucoup de chevaux, car l’Éternel t’a dit : “Tu ne retourneras plus par là.” Il ne devra pas non plus acquérir beaucoup de femmes, de peur que son cœur ne se détourne, et il ne devra pas s’acquérir beaucoup d’argent et d’or. Lorsqu’il sera assis sur le trône de son royaume, il écrira pour lui dans un livre une copie de cette loi, approuvée par les prêtres lévitiques. Il l'aura avec lui, et il y lira tous les jours de sa vie, afin qu'il apprenne à craindre l'Éternel, son Dieu, en observant et en mettant en pratique toutes les paroles de cette loi et ces statuts. Afin que son cœur ne s'élève pas au-dessus de ses frères, et qu'il ne se détourne du commandement ni à droite ni à gauche, afin qu'il subsiste longtemps dans son royaume, lui et ses fils, en Israël. - La Sainte Bible, Livre du Deutéronome, Chapitre 17, Versets 14-20

Nous trouvons également des gens prêtant allégeance à Saül lorsqu'il fut nommé par Samuel (que la Paix soit sur Lui). 

Samuel fit alors avancer tout Israël selon les tribus. La tribu de Benjamin fut tirée au sort. Il fit avancer la tribu de Benjamin, clan par clan, et le clan de Matri fut tiré au sort. Enfin, Saül, fils de Kis, fut tiré au sort. Ils le cherchèrent, mais ne le trouvèrent pas. Ils consultèrent encore l’Éternel : « L’homme est-il déjà venu ici ? » L’Éternel répondit : « Oui, il s’est caché parmi les provisions. » Ils coururent le chercher et le sortirent. Il se tenait au milieu du peuple, il dépassait d’une tête tous les autres. Samuel dit à tout le peuple : « Voyez-vous l’homme que l’Éternel a choisi ? Il n’y a personne comme lui dans tout le peuple. » Et le peuple s’écria : « Vive le roi ! » Samuel expliqua au peuple les droits et les devoirs de la royauté. Il les écrivit sur un livre et le déposa devant l’Éternel. Puis Samuel renvoya le peuple chez lui.- La Sainte Bible, Livre de 1 Samuel, Chapitre 10, Versets 20-25

Dans le christianisme, les fidèles prêtent Allégeance à Jésus-Christ (que la Paix soit sur Lui) en tant que Fils de Dieu et médiateur ultime entre l'humanité et Dieu. Prêter allégeance à Jésus (que la Paix soit sur Lui) implique de l'accepter comme Seigneur et Sauveur, de suivre ses enseignements tels qu'ils sont rapportés dans les Évangiles, de vivre en accord avec ses principes et sa rédemption et, plus important encore, de renoncer à soi-même et d'être prêt à sacrifier sa vie pour sa cause.

Comme ils marchaient sur la route, quelqu’un dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus répondit : « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Puis il dit à un autre homme : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui répondit : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va proclamer le royaume de Dieu. » Un autre encore dit : « Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’abord de dire adieu à ma famille. » Alors Jésus déclara : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas propre au royaume de Dieu. » - La Sainte Bible, Livre de Luc, Chapitre 9, Versets 57-62

Nous trouvons un autre exemple dans les Évangiles où Jésus (PSL) raconte le prix à payer pour être l’un de ses disciples. 

Or, de grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas ne peut être mon disciple. Qui d’entre vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a les moyens de la mener à bien ? De même, s’il pose les fondements et ne peut achever l’ouvrage, tous ceux qui le verront se moqueront de lui et diront : « Cet homme n’a pas pu achever ce qu’il a commencé. » Ou quel roi, s’il part en guerre contre un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut combattre avec dix mille hommes celui qui marche contre lui avec vingt mille ? Et s’il ne le peut pas, il enverra une délégation, pendant que l’autre roi est encore loin, pour demander la paix. De même, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. - La Sainte Bible, Livre de Luc, Chapitre 14, Versets 25-33

Dans toutes les religions abrahamiques, prêter allégeance au Messager signifie un engagement spirituel profond et une adhésion aux enseignements, aux conseils et à l’exemple donnés par ces figures vénérées. Cela représente un aspect fondamental de l’identité religieuse et de la dévotion des croyants de ces traditions.