La lignée de Jésus-Christ et le Saint Graal
- Le Mahdi est Apparu
- 17 janv.
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Il y a de nombreux secrets derrière la mystérieuse lignée de Jésus-Christ (Paix sur Lui).

Tout au long de l'histoire, le monde a été gouverné par des descendants de sang royal. Les lignées jouent également un rôle important dans les Écritures. La Torah, la Bible et le Coran indiquent tous que la succession des prophètes et des Messagers à travers le temps est en fait une chaîne, liée par le sang sacré.
Considérez le livre de la Genèse, qui décrit l’ordre des premiers Prophètes, tous descendants, l’un après l’autre, remontant jusqu’à Adam. D’autres histoires suivent le même schéma. Le prophète Salomon était le fils de David. Joseph était le fils de Jacob, qui était le fils d’Isaac. Jean-Baptiste était le fils de Zacharie.
Cela correspond à ce que dit le Coran :
Certes, Allah a élu Adam et Noé, la famille d’Abraham et la famille d’Imran parmi les autres mondes, en tant que descendants, les uns issus des autres. Et Allah est Audient et Omniscient.– Le Saint Coran, Chapitre 3 (Al-Imran), Versets 33-34
Cela signifie que tous les messagers de Dieu depuis l'époque d'Adam jusqu'à nos jours sont issus d'une seule lignée de sang saint, y compris Jésus-Christ.
Mais comment est-ce possible ? Selon l'histoire, Jésus n'était même pas marié. Et il n'était certainement pas père. Ou l'était-il ?
Est-il possible que Jésus ait réellement eu un enfant ?
Une lignée secrète ?
Certains disent que la légende est utilisée pour raconter une histoire lorsque la vérité est trop dangereuse – pour préserver des secrets à travers les âges… et peu de légendes se sont avérées plus captivantes, à travers l’histoire, que celle du Saint Graal.
Mais de quoi s’agit-il exactement ? Le mot « Graal » vient du vieux français « graal » (gra-al ou grognement) ou « gréal » qui signifie coupe, récipient ou coupe. Selon la plupart des témoignages, il s’agit de la coupe dans laquelle Jésus et ses disciples ont bu pendant la Cène. Et il existe de nombreuses reliques, partout dans le monde, qui prétendent être la coupe ou le récipient sacré lui-même.
La Légende du Saint Graal
C'est la question au cœur d'une histoire qui a enflammé l'imagination des gens et suscité de nombreuses controverses lors de sa sortie en 2003. Il s'agit d'un roman de fiction intitulé Da Vinci Code, écrit par Dan Brown. Seulement, selon Brown, une grande partie de l'histoire est en fait tirée de la réalité.
Le Da Vinci Code propose une toute nouvelle approche d’une légende ancienne : la quête du mystérieux Saint Graal… mais il fait bien plus que cela. Le Da Vinci Code demande également aux lecteurs de considérer une réalité alternative qui ébranlerait les fondements mêmes du catholicisme ; une réalité dans laquelle Jésus était marié, avait un enfant et avait une lignée secrète. L’Église catholique non seulement était au courant, mais l’a dissimulé pendant des siècles.
Ce n'est pas une mince affaire. Et c'est une histoire qui pourrait bien fournir le chaînon manquant depuis longtemps perdu entre le christianisme et l'islam.
La Coupe
Le Saint Calice de Valence (Valen-sia) ; le Graal de la basilique Saint-Isidore de León ; le Graal de Hawkstone. Chacun d'entre eux a ses adeptes. Chacun prétend être le Saint Graal. L'un d'entre eux pourrait-il être un article authentique ? Ou s'agit-il du plus grand canular de l'histoire ? Peut-être devrions-nous découvrir comment cette histoire a commencé en premier lieu...
Tout cela remonte au sud de la France. Au Moyen-Âge, à la fin du XIIe siècle, l'écrivain français Chrétion de Troyes a écrit l'un des premiers romans jamais écrits. Il s'appelait Le Conte du Graal, l'histoire du Saint Graal, et c'est la première fois que le Graal est mentionné par écrit dans le monde.
Selon cette histoire, la coupe dans laquelle Jésus et ses disciples ont bu lors de la dernière Cène aurait été dotée de la capacité miraculeuse de donner la vie éternelle à quiconque en boirait. Les personnages de cette histoire sont à la recherche du Saint Graal. Et voici comment l'histoire se déroule : Purcivall, l'un des chevaliers de la table ronde, se retrouve dans un mystérieux château, où il assiste à une grande procession. Une belle jeune fille apparaît portant une coupe en or, incrustée de pierres précieuses, le Saint Graal. Mais lorsque Percivall se réveille le lendemain matin, toute trace de la procession a disparu. Il part donc en quête avec le roi Arthur pour découvrir les secrets du Saint Graal. Alors que se passe-t-il ensuite ? Eh bien, curieusement, c'est là que l'histoire se termine.
L'auteur, Chrétien, est décédé mystérieusement avant d'avoir pu révéler la suite de l'histoire... et ainsi a commencé une fascination persistante qui dure depuis des siècles... le mystère du Saint Graal.
Le Graal était-il vraiment un bol ou une coupe ? Ou bien cette histoire était-elle encodée de secrets symboliques ? Peut-être la réponse est-elle liée aux croyances religieuses de son auteur.
Selon les historiens, Chrétien de Troyes faisait probablement partie d'une secte secrète du christianisme, connue sous le nom de Cathares. Un groupe que l'Église catholique romaine s'est engagée à détruire.
La conspiration cathare
Au début du Moyen Âge, dans le Languedoc, un petit village de montagne du sud de la France, vivaient les Cathares, une communauté de croyants en Christ. Mais ils n'étaient pas n'importe quel groupe chrétien. Contrairement à la plupart des chrétiens du Moyen Âge, ils ne croyaient pas que Jésus était le dernier prophète à avoir marché sur terre.
L’histoire raconte que peu de temps après Jésus, un autre prophète apparut en Babylonie et se fit appeler « l’apôtre de Jésus ». Il s’appelait Mani et se considérait comme le successeur de Jésus-Christ. Et, d’une manière ou d’une autre, des générations plus tard, les Cathares du sud de la France devinrent ses disciples.
Alors, qui était ce mystérieux prophète babylonien et que croyait-il ? Comme les catholiques et les musulmans d’aujourd’hui, Mani prêchait l’importance de la succession. Il se considérait comme un maillon d’une chaîne ininterrompue d’hommes guidés par Dieu, parmi lesquels Énoch, Noé, Abraham, Zoroastre, Bouddha, Platon et Jésus.
Mani (Paix sur Lui) a dit un jour :
« Les apôtres de Dieu ont constamment apporté la sagesse et les actes au cours des époques successives. À une époque, ils furent amenés par l’apôtre Bouddha en terre d’Inde, à une autre époque par Zoroastre en Perse, et à une autre époque par Jésus en Occident. Maintenant, cette révélation est descendue et cette prophétie est promulguée au cours de cette ère finale par moi, Mani, l’apôtre du Dieu de vérité en Babylonie. » Source
Mani a cherché à diffuser le message de Jésus dans son pays et au-delà. Mais sa version du message du Christ était très différente de celle de l'Église catholique romaine. Mani enseignait l'existence de trois Jésus différents : Jésus le Lumineux, Jésus le Messie et Jésus le Souffrant. Jésus le Lumineux est comme l'âme de Jésus, son essence. Jésus le Messie est Jésus le messager, son corps physique depuis le moment de son baptême, jusqu'à nos jours. Cela couvre donc à la fois le corps et l'âme, et pourtant Mani enseignait l'existence d'un troisième Jésus : Jésus le Souffrant, celui qui a enduré la crucifixion. Et ce Jésus, selon Mani, était une illusion.
Mani, l'apôtre de Jésus, a enseigné quelque chose qui menaçait de mettre à mal les fondements mêmes du christianisme : la souffrance, la mort et la résurrection de Jésus n'étaient qu'une apparence, et l'humanité n'a pas été rachetée pour toujours par la crucifixion. Mani a été qualifié d'hérétique et ceux qui détenaient le pouvoir ont essayé de le faire taire... mais ils n'ont pas pu empêcher son message de se propager.
Des siècles plus tard, les Cathares du sud de la France adoptèrent cette croyance controversée. Ils rejetèrent le sacerdoce catholique et l’autorité du pape, les qualifiant d’« indignes et corrompus ». Ils suivirent à la place un autre successeur, qu’ils croyaient être le véritable successeur de Jésus – le Prophète Mani (Paix sur Lui).Contrairement à la richesse opulente des évêques catholiques médiévaux, les prêtres cathares vivaient simplement et ne possédaient aucun bien… ils considéraient les hommes et les femmes comme égaux. Ils croyaient en certaines choses, auxquelles croyaient de nombreux premiers chrétiens, mais que l’Église catholique romaine avait choisi de rejeter… comme la réincarnation et la croyance que le monde est gouverné par un conflit entre deux forces distinctes – le bien et le mal, croyances qui remontent aux enseignements du prophète Mani.
Qu'a transmis Mani à ses disciples ? Selon les légendes locales, les Cathares du sud de la France étaient les gardiens d'un secret très important concernant Jésus. C'est peut-être pour cette raison que les autorités de l'Église catholique ont qualifié les Cathares de secte hérétique et ont décidé de les éradiquer.
En 1208, le pape Innocent III ordonna l'extermination massive des Cathares du sud de la France. Une armée de 40 000 hommes descendit dans le sud de la France avec pour mission de tout détruire. Pendant 20 ans, les croisés menèrent une guerre brutale et sanglante contre les Cathares.Source
Tout cela culmina dans un affrontement entre les croisés et les cathares, au château de Montségur. Les deux camps savaient que la fin était proche. Les cathares restèrent sur place pendant 14 jours, puis célébrèrent Pâques et sortirent du château en signe de reddition. Une ligne solennelle d'hommes, de femmes et d'enfants fut conduite dans les flammes.
Pourquoi l’Inquisition a-t-elle déployé tant d’efforts pour éradiquer ce groupe ?
Au final, des milliers de cathares furent tués, apparemment martyrisés pour leurs croyances – un fait historique. Mais certains pensent qu’ils ont marché vers la mort pour protéger un secret – un secret si dangereux qu’il pouvait menacer les fondements mêmes de l’Église. Un secret resté secret pendant des centaines d’années. Jusqu’au XXe siècle, où la légende a soudainement repris vie.
Idées nouvelles
Au cours des dernières décennies, la légende du Saint Graal a été remise au premier plan de l’imaginaire public par les romans. En 1982, un livre non fictionnel intitulé « Le Saint Sang et le Saint Graal » a été publié. Et tout a changé. Pourquoi ? Il a renversé la théorie vieille de 800 ans selon laquelle le Saint Graal était une coupe contenant le sang du Christ et a proposé une image radicalement différente de Jésus-Christ.
« Le Saint-Sang et le Saint-Graal » prétendait, comme le prétendait une vieille légende française, que le Graal était détenu par une femme, Marie-Madeleine. Mais ce n'était pas un plat ou une coupe, c'était un bébé.
Selon le livre, Jésus et Marie-Madeleine se sont mariés et ont eu un enfant, ce qui a donné naissance à une lignée secrète de Jésus-Christ, issue de la lignée de David. Le livre suggère que les Cathares n'étaient pas seulement au courant de ce dangereux secret, mais que la protection et la préservation de cette connaissance étaient un principe fondamental de leur religion.
C’est ce secret que l’Église catholique a tant voulu détruire par l’Inquisition. Et de nos jours, c’est une histoire qu’elle veut encore étouffer. « Le Saint-Sang et le Saint-Graal » a été dénoncé par l’Église catholique comme une hérésie et interdit dans plusieurs pays catholiques.
Cette histoire a inspiré un autre livre qui a fait fureur dans le monde au cours du nouveau millénaire : le Da Vinci Code. L’Église s’est également prononcée contre le Da Vinci Code. S’exprimant depuis le Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone a supplié les catholiques de ne pas lire le livre. De quoi avaient-ils si peur ?
La Cène
Sur les murs de l'église Santa De La Grazia de Milan, on peut voir La Cène de Léonard de Vinci, l'image au cœur du mystère de la conspiration du Da Vinci Code. Le livre utilise cette image pour illustrer son thème central : Marie-Madeleine était la principale disciple de Jésus. Elle était mariée au Christ et était porteuse de sa lignée sacrée.
Si vous regardez le tableau de Léonard de Vinci, la Cène, basée sur l'histoire telle que racontée dans les Évangiles – selon le récit biblique, Jésus annonce qu'un de ses compagnons le trahira, un acte qui entraînera sa mort. Sur la table étaient posés des pains et une coupe de vin.
Jésus fit circuler le pain et dit :
« Prenez, ceci est mon corps. » Puis il prit une coupe, et, après avoir rendu grâces, il la leur donna. Et ils en burent tous. Puis il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs. – La Sainte Bible, Livre de Marc, Chapitre 14, Versets 22-24.
Si vous regardez ce tableau, vous verrez Jésus et ses disciples rompre le pain. Mais une chose manque visiblement… la coupe.
Marie Madeleine
Que nous apprend l'histoire sur Marie-Madeleine ? Le monde occidental l'a considérée comme une prostituée, une calomnie qui lui a été infligée par le pape Grégoire au VIe siècle. La papauté a ensuite admis son erreur et s'est rétractée en 1969. Mais que nous disent les Écritures sur Marie-Madeleine ?
Les Évangiles indiquent clairement qu'elle était probablement une femme de haut rang social et riche. Après tout, l'Évangile de Luc déclare qu'elle subvenait aux besoins de Jésus et de ses disciples de ses propres ressources.
Elle fut l’une des seules disciples à assister à la crucifixion. Elle prépara le corps du crucifié pour l’enterrement… et quelques jours plus tard, elle fut la première personne à voir Jésus vivant. La dernière fois que Marie est mentionnée dans le Nouveau Testament de la Bible, Jésus lui confie une mission.
Il dit :
« Va trouver mes frères et dis-leur : Je m’en vais vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » – La Sainte Bible, Livre de Jean, Chapitre 20, Verset 17
C’est exactement ce qu’elle a fait. C’est pour cette raison qu’on l’appelle « l’apôtre des apôtres ».
Marie-Madeleine a joué un rôle important tout au long des événements de la crucifixion. Il va de soi qu'après la crucifixion, lorsque Jésus a dit à ses disciples de :
« Allez, faites de toutes les nations des disciples »– La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 28, Verset 19
Marie aurait été en première ligne, comme elle l'avait toujours été tout au long de son ministère. Cependant, selon l'histoire, Marie-Madeleine aurait mystérieusement disparu. Elle n'apparaît dans aucune des lettres des apôtres. On ne sait rien de certain sur ce qui lui est arrivé.
Et peut-être que nous n’aurions jamais su… si un secret n’avait pas été exhumé d’une grotte, il y a 70 ans. Un secret qui a radicalement changé notre compréhension de Marie-Madeleine et de Jésus-Christ.
Les Évangiles perdus
En décembre 1945, un paysan nommé Mohammed Ali al Sammad a fait une découverte qui a changé l’histoire du christianisme. Mohammed creusait dans un désert égyptien près d’un endroit appelé Nag Hammadi, à la recherche d’une terre meuble utilisée comme engrais. Au lieu de cela, il a trouvé une grande jarre en terre cuite. Lorsqu’il l’a ouverte, il a trouvé 13 livres de papyrus, recouverts de cuir, contenant 52 manuscrits. Il les a donc emportés chez lui, sa mère en a brûlé certains, le reste il l’a vendu ou donné. Mohammed Ali avait découvert et presque détruit ce que l’on appelle aujourd’hui les évangiles gnostiques. Remplis de secrets, qui ont été enterrés et cachés pendant des siècles.
L'Évangile de Thomas commence par cette phrase intrigante :
« Voici les paroles secrètes que Jésus vivant a dites… »
Dans cet évangile, comme dans beaucoup d'autres, Marie-Madeleine n'est plus un personnage secondaire, mais un personnage principal. Elle est présentée comme la disciple la plus proche de Jésus, et bien plus encore... Dans l'évangile de Thomas, Jésus a adressé à Marie-Madeleine des louanges uniques.
« Simon Pierre leur dit : « Laissez Marie sortir du milieu de nous, car les femmes ne sont pas dignes de la vie. » Jésus dit : « Voici que je la conduirai pour la rendre mâle, afin qu’elle aussi devienne un esprit vivant comme vous, les mâles. Car toute femme qui se fait mâle entrera dans le royaume des cieux. »– Évangile de Thomas
Dans l'Évangile de Marie, elle affirme avoir des enseignements qui n'ont pas été donnés aux autres. C'est son disciple proche, à qui il a confié son enseignement le plus profond. L'Évangile de Philippe utilise un mot pour décrire Marie, qui peut être traduit par partenaire ou compagne.
Il est écrit :
« Il y en avait trois qui marchaient toujours avec le Seigneur : Marie, sa mère, et sa sœur, et Madeleine, qu’on appelait sa compagne. Sa sœur, sa mère et sa compagne étaient toutes deux une Marie… » – L’Évangile de Philippe
Cette déclaration, à elle seule, est révélatrice – car à cette époque de l’histoire, le mot « compagnon » signifiait conjoint. Mais l’Évangile de Philippe va encore plus loin, révélant :
« …la compagne du Sauveur [était] Marie-Madeleine. [Le Christ] aimait Marie plus que tous les disciples, et il l’embrassait souvent sur la bouche. » – L’Évangile de Philippe
Le reste des disciples étaient jaloux de la proximité de Marie avec Jésus…
« Ils lui dirent : « Pourquoi l’aimes-tu plus que nous tous ? » Le Sauveur leur répondit : « Pourquoi ne vous aimes-je pas comme elle ? Quand l’aveugle et le voyant sont ensemble dans les ténèbres, ils ne sont pas différents l’un de l’autre. Quand la lumière viendra, alors celui qui voit verra la lumière, et l’aveugle restera dans les ténèbres. » – L’Évangile de Philippe
Sans cette découverte fortuite dans un désert égyptien, nous n'aurions jamais connu la vérité sur Marie-Madeleine. Son histoire a été étouffée. Mais pourquoi ? Tout cela remonte à l'Église catholique romaine. Le sort de ces évangiles a été scellé lorsque l'Église catholique s'est mêlée au pouvoir de l'Empire romain et est passée du statut de résistance à celui de soutien à l'establishment politique.
Le Conseil de la corruption
Le christianisme existe depuis des siècles. Il est difficile d'imaginer les choses autrement. Mais si l'on remonte jusqu'aux premiers siècles après Jésus, la religion était très différente.
Il n’y avait pas de dénominations religieuses. Ni catholiques ni protestants. Il n’y avait même pas de livre sacré définitif – seule une série de livres écrits par les apôtres aux apôtres de Jésus circulaient. Mais ces livres ne s’accordaient pas sur tout. Les croyants en Christ non plus. La Bible telle que nous la connaissons était présidée par un seul homme… et il n’était même pas chrétien, mais païen… l’empereur romain Constantin.
Sous son règne, une agitation religieuse croissante déchirait Rome. Au fil du temps, les Romains avaient vénéré leurs propres divinités. Puis un homme du nom de Jésus était arrivé, prêchant un Dieu unique. Ses disciples ont été extrêmement persécutés par l'Empire romain, mais la situation a fini par changer.
Quelques siècles plus tard, le christianisme était en plein essor. Les disciples du Christ avaient lancé une guerre de religion contre les païens. Le conflit s'était intensifié au point de menacer de déchirer l'Empire romain... mais Constantin avait un plan.
En 325, il décide d'unifier Rome sous une seule religion : le catholicisme. Mais il y a un problème. La foi elle-même est divisée sur de nombreuses questions importantes, la plus importante étant peut-être la divinité de Jésus.
Aujourd'hui, la divinité du Christ n'est plus remise en question... mais dans les Évangiles, Jésus ne se réfère jamais à lui-même comme « Dieu ». Et jusqu'au IVe siècle, il n'était pas considéré comme un tiers de la Sainte Trinité. Les premiers chrétiens divergeaient sur la façon de comprendre sa nature divine.
Certains croyants soutenaient que Jésus était un prophète mortel de Dieu.
« C’est Jésus, le prophète de Nazareth en Galilée. » – La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 21, Verset 11
« Il était un prophète puissant en paroles et en actes devant Dieu et devant tout le peuple. » – La Sainte Bible, Livre de Luc, Chapitre 24, Verset 19
Jésus – celui qui a enseigné le monothéisme, l’adoration d’un Dieu Tout-Puissant…
« Adorez le Seigneur votre Dieu et servez-le lui seul. »– La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 4, Verset 10
« Je ne cherche pas la gloire pour moi-même ; mais il y en a un qui la cherche, et c’est lui qui juge. » – La Sainte Bible, Livre de Jean, Chapitre 8, Verset 50
« Pourquoi m’appelles-tu bon ? » lui répondit Jésus. « Personne n’est bon, sinon Dieu seul. »– La Sainte Bible, Livre de Marc, Chapitre 10, Verset 18
D’autres soutenaient que Jésus était divin et l’appelaient Dieu. Une croyance influencée par la politique romaine des premiers siècles après Jésus-Christ. Au moment même où les Romains commençaient à appeler leur empereur « Dieu », certains chrétiens commencèrent également à appeler Jésus « Dieu ». Avec le concile de Nicée, Constantin chercha à mettre un terme à ce débat et à établir une fois pour toutes la divinité du Christ.
Pour cela, il fallait unifier le pouvoir des deux prétendus dieux – l’Église du Christ et l’empereur. Pour cela, il fallait que les livres de la Bible soient en accord.
Aujourd’hui, la position standard de l’Église est que les évangiles gnostiques sont en quelque sorte moins fiables que les évangiles bibliques, mais ce n’est tout simplement pas vrai. Le Nouveau Testament est rempli d’épîtres, classées comme « pseudo-épigraphes » (sud-a-pa-grapha), ce qui signifie qu’elles n’ont pas été rédigées par Pierre ou Paul, comme ils le prétendent. De plus, certaines épîtres ont peut-être été écrites après les textes gnostiques, aussi tard qu’au IIe siècle. Alors que l’évangile gnostique de Thomas a été écrit dès 60 après J.-C. En d’autres termes, le Nouveau Testament que vous avez entre les mains contient des « écritures » qui ne sont pas plus fiables que les textes de Nag Hammadi – les évangiles de Thomas, de Philippe ou de Marie.
Alors, si les livres n’ont pas été choisis sur la base de l’origine apostolique, pourquoi ont-ils inclus certains livres et exclu d’autres ?
L’établissement de la divinité du Christ était essentiel à l’unification de l’empire et à la nouvelle base de pouvoir du pape à Rome. Et pour que le Christ soit divin plutôt que mortel, il fallait qu’il soit perçu d’une certaine manière. Il devait être considéré comme célibataire – ce que les évangiles dits gnostiques remettaient en question. Non seulement ces livres furent exclus du canon de la Bible, mais l’Église catholique tenta de les effacer des pages de l’histoire, comme s’ils n’avaient jamais existé.
La censure est une pratique dangereuse, généralement réservée aux histoires dystopiques fictives, aux récits édifiants sur les dangers du lavage de cerveau et de la corruption du pouvoir. Mais la vérité indéniable est que la censure a joué un rôle très réel dans la formation du christianisme tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Au IVe siècle, l’Église catholique romaine a lancé une campagne massive pour éradiquer les évangiles gnostiques.
En 367, l’archevêque d’Alexandrie, Athanase, envoya une lettre de Pâques aux églises éloignées, leur demandant de « se débarrasser de ces livres illégitimes et secrets ». L’église entreprit de brûler des bibliothèques entières, de détruire tous les livres à l’exception de ceux qui se trouvent aujourd’hui dans le Nouveau Testament. Mais il semble que quelqu’un du monastère les ait pris dans la bibliothèque, les ait scellés dans une ancienne jarre et les ait cachés sur la falaise, afin de les préserver… où ils sont restés cachés et oubliés pendant environ 1600 ans.

Empire Catholique Romain
La découverte de la bibliothèque de Nag Hammadi nous a redonné un morceau d'histoire perdu. Ces évangiles nous ont montré qu'il existait une version alternative du christianisme, une version que l'Église a tenté d'effacer à jamais.
La version du christianisme que nous connaissons aujourd’hui a été soigneusement élaborée par l’Église catholique romaine. Quels en sont les fruits ? S’agit-il d’une religion qui reflète authentiquement les enseignements de Jésus-Christ ? Pratiquent-ils ce qu’ils prêchent ?
Jésus a exigé que ses disciples abandonnent leurs trésors matériels et a dit :
« Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, suis-moi. » – La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 19, Verset 21
Alors, pourquoi le pape, qui prétend être le successeur de Jésus, réside-t-il dans un palais ? Pourquoi est-il couvert de bijoux, paré de robes et d'anneaux d'or ? Pourquoi se promène-t-il, sceptre d'or à la main (ferula papale) ? Ou chevauche-t-il un trône d'or (sedia gestoria) ?
Pourquoi le Vatican est-il assis sur des milliards de dollars d'actifs, sa banque est-elle empêtrée dans des scandales de corruption, alors que les gens ordinaires du monde entier sont sans abri, meurent de faim et souffrent ? Si Saint Pierre, qui est censé être enterré au centre de la Cité du Vatican, pouvait voir ce qui se passe là-bas aujourd'hui, que dirait-il ?
Que dirait Jésus à propos de la vague de cas d’abus sexuels sur mineurs survenue sous la tutelle du pape ? Les documents montrent que les pontifes, depuis au moins Jean-Paul II, étaient non seulement au courant de ces cas, mais qu’ils ont également contribué à les cacher derrière le voile du « secret pontifical », une règle de confidentialité qui protège les informations liées à la gouvernance de l’Église.
L'Église catholique romaine est-elle devenue comme les autorités religieuses du temps de Jésus ? Contre qui Jésus a-t-il mis en garde :
« Les scribes et les pharisiens siègent à la chaire de Moïse. Vous donc, veillez à mettre en pratique tout ce qu’ils vous disent. Mais ne faites pas ce qu’ils font, car ils ne font pas ce qu’ils prêchent… » – La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 23, Versets 2-3
« Malheur à vous, docteurs de la loi et pharisiens hypocrites !… Au-dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et de méchanceté. » – La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 23, Versets 27-28
Pourquoi l’Église trahit-elle les paroles de Jésus ? Et pourquoi ne parle-t-elle jamais de la seconde venue du Christ ? Jésus a dit de se préparer à son retour : « Restez éveillés, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. » Alors pourquoi l’Église minimise-t-elle l’imminence de la seconde venue de Jésus ?
Malgré l'apparition des signes mentionnés par Jésus, pourquoi le pape Benoît XVI, il y a quelques années à peine, a-t-il dit cela :
« … Jésus ne décrit pas la fin du monde et, lorsqu’il utilise des images apocalyptiques, il ne se comporte pas comme un « visionnaire ». Au contraire, il veut ôter à ses disciples de tous les temps leur curiosité pour les dates et les prédictions, et il veut leur donner une clé de lecture profonde et essentielle, et surtout leur indiquer le bon chemin à parcourir, aujourd’hui et demain, pour entrer dans la vie éternelle. »– Pape Benoît XVI, 18/11/2012, Place Saint-Pierre .
Mais Jésus a bel et bien abordé ce que le pape dit qu'il n'a pas abordé. Il a notamment déclaré :
« Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres. Gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume. Il y aura des famines et des tremblements de terre en divers lieux. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs… » – La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 24, Versets 6-8
Alors pourquoi l'Église minimise-t-elle le retour de Jésus-Christ ? Peut-être qu'ils ne l'attendent pas du tout. Peut-être qu'ils lui ont volé son appel. Et peut-être que Jésus nous a mis en garde dès le début, lorsqu'il a dit :
« Malheur à vous, docteurs de la loi et pharisiens hypocrites ! Vous fermez aux hommes la porte du royaume des cieux ; vous n’y entrez pas, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent y entrer. » – Matthieu 23:13-14.
L’Église catholique romaine n’est pas la seule à rester muette. Les érudits non pratiquants des autres religions sont également restés silencieux. Comme les chrétiens, les musulmans croient que Jésus reviendra une seconde fois. Selon les prophéties, il reviendra aux côtés de l’imam Mahdi, le sauveur promis, à la fin des temps. Mais les soi-disant érudits musulmans ignorent tous les signes et deviennent des obstacles sur le chemin du sauveur attendu. Tout cela est l’accomplissement de la prophétie.
C’est une histoire qui s’est répétée maintes et maintes fois. Chaque fois qu’un messager de Dieu apparaît, les autorités religieuses – les mêmes qui prétendent l’attendre – le rejettent et s’accrochent à leur propre pouvoir. Tout comme les érudits juifs ont renié Jésus, il est prédit que les érudits musulmans renieront l’Imam Mahdi. Le prophète Mohammed (que la Paix et les Nénédictions de Dieu soient sur Lui et sur Sa Famille) a prévenu que les érudits de la fin des temps détourneraient la religion.
Il a dit :
« …ils prétendent qu’ils suivent ma religion, ma Sunnah, ma voie, mes lois, mais ils n’ont rien à voir avec moi, et je n’ai rien à voir avec eux. » - Ilzaam an-Naaseb volume 2 pages 131-132
Les savants non-travailleurs peuvent être dans l’erreur. Mais Dieu ne quitterait pas ce monde sans guide. La question demeure donc : où est-il ? Peut-être que la réponse à cette question se cache dans un mot.
Sang royal
Dans la légende arthurienne du Saint Graal, les chevaliers recherchent un récipient contenant le sang de Jésus. Quelque chose qui aurait le pouvoir de leur donner la vie éternelle . Cela ne ressemble-t-il pas aux paroles de Jésus ? À plusieurs reprises, dans la Bible, Jésus a dit que lui-même, en tant que représentant de Dieu sur terre, était la clé pour atteindre la vie éternelle. Il a dit :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » – La Sainte Bible, Livre de Jean, Chapitre 5, Verset 24
« Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent ; je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. » – La Sainte Bible, Livre de Jean, Chapitre 10, Versets 27-28
Ainsi, suivre le bon berger, autrement dit le représentant choisi par Dieu sur terre, est la clé de la vie éternelle. Il a également dit ceci :
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » – La Sainte Bible, Livre de Jean, Chapitre 3, Verset 16
Et si ce fils n'était pas Jésus , mais le fils de Jésus ? La vraie religion de Jésus-Christ a-t-elle survécu grâce à un héritier inconnu ? Existe-t-il un vrai roi, un vrai successeur de la lignée de Jésus, quelque part dans le monde, aujourd'hui ? Le sang du Christ ?Comme l'a dit Jésus,
« Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu ou mis au jour. » – La Sainte Bible, Livre de Luc, Chapitre 8, Verset 17
L'Imam Ahmed Al-Hassan (que la paix soit sur lui) et son fils, Aba Al-Sadiq (que la paix soit sur lui), le deuxième Mahdi, ont révélé, avec ces preuves affirmatives mentionnées, que Jésus (que la paix soit sur lui) a effectivement une lignée. Alors, qui était la famille de Jésus (que la paix soit sur lui), et quel est le lien entre tout cela et le Saint Graal ? Selon l'une des légendes arthuriennes les plus populaires et les plus anciennes, le Saint Graal était codé avec un message secret.
Le Graal, selon l’histoire, n’était pas une coupe ou un calice au sens littéral du terme… mais le calice était le ventre qui portait un enfant saint, l’héritier physique et le fils de Jésus-Christ et de Marie-Madeleine.
Nous nous sommes lancés dans une quête pour découvrir la vérité sur le Saint Graal et la lignée secrète de Jésus. En chemin, nous avons découvert une version alternative du christianisme. Une version que l’Église catholique romaine a fait de son mieux pour enterrer… Mais cette version du christianisme a été exhumée en 1945, en Égypte, près des grottes de Nag Hammadi. Ces écritures infâmes sont connues sous le nom d’Écritures de Nag Hammadi – ou « Évangiles perdus » – et dans ces évangiles, nous découvrons très rapidement pourquoi l’Église catholique romaine a voulu effacer ces écrits des pages de l’histoire.
L'Esprit
Avant de nous plonger dans l’inconnu, nous devons d’abord nous pencher sur un sujet familier : les disciples du Christ… car les douze disciples sont les yeux à travers lesquels nous regardons Jésus. Après tout, les enseignements qu’ils ont laissés derrière eux nous ont donné les évangiles du Nouveau Testament.
Les hommes qui ont marché aux côtés de Jésus-Christ ont posé les fondements mêmes du christianisme tel que nous le connaissons aujourd'hui. Mais à quel point ces fondements étaient-ils solides ?
Jésus avait ses secrets… des secrets que tout le monde ne pouvait pas comprendre. Il a dit un jour :
« Je révèle mes mystères à ceux qui en sont dignes. » – Évangile de Thomas, Parole 62
On pourrait penser que les disciples, les hommes qui ont façonné l'Église chrétienne, en étaient dignes… mais on aurait tort. Une seule personne était au courant des secrets de Jésus, et ce n'était pas l'un des 12 hommes, mais une femme : Marie-Madeleine.
Dans l'Évangile de Marie, Simon Pierre demande à Marie de révéler les secrets que Jésus lui a confiés en exclusivité, en disant :
« Sœur, nous savons que le Sauveur t’aimait plus que toute autre femme. Raconte-nous ce que le Sauveur t’a dit, ses paroles telles que tu t’en souviens. Toi seule les connais, mais nous, nous ne les connaissons pas, car nous ne les avons jamais entendues. » – Évangile de Marie
Pourquoi les disciples ont-ils été laissés de côté ? Bien qu’ils aient eu un enseignant parfait, les disciples n’ont souvent pas compris Jésus correctement. Par exemple, après que Jésus eut miraculeusement nourri des milliers de personnes avec seulement 7 pains, lui et les disciples sont montés dans une barque, et Jésus les a avertis :
« Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d’Hérode. »– La Sainte Bible, Livre de Marc, Chapitre 8, Verset 15
Les disciples prirent ses paroles au pied de la lettre.
« Ils en discutèrent entre eux et dirent : C’est parce que nous n’avons pas de pains. » – La Sainte Bible, Livre de Marc, Chapitre 8, Verset 16
Jésus les réprimanda parce qu’ils ne comprenaient pas le sens profond de ses paroles.
Mais il les laissa dans leur confusion, en leur demandant simplement :
« Ne voyez-vous pas encore, ne comprenez-vous pas ? Votre cœur est-il endurci ? Avez-vous des yeux pour ne pas voir, des oreilles pour ne pas entendre ? » – La Sainte Bible, Livre de Marc, Chapitre 8, Versets 17-18
Même Simon Pierre, qui était censé être « le rocher » sur lequel l’Église a été bâtie, ne comprenait pas son maître. Jésus a demandé un jour à ses disciples :
« Et vous, qui dites-vous que je suis ? » Pierre répondit : « Tu es le Messie. » – La Sainte Bible, Livre de Marc, Chapitre 8, Verset 29
Pierre avait le bon mot – Messie ou Christ – mais il avait une idée erronée de ce que ferait un Messie. Quand Jésus a mentionné la souffrance et la mort, Pierre a répondu à son maître.
Mais Jésus le réprimanda sévèrement, en disant :
« Arrière, Satan ! Tu ne penses pas aux intérêts de Dieu, mais seulement aux intérêts des hommes. » – La Sainte Bible, Livre de Marc, Chapitre 8, Verset 33
Nous avons ici un verset de la Bible que beaucoup de gens négligent souvent… Il est important de comprendre exactement qui étaient les disciples, comment ils étaient… car ils ont façonné le christianisme tel que nous le connaissons aujourd’hui. Et aucun des disciples n’a eu plus d’influence que Simon Pierre, qui est considéré comme le premier pape catholique…
On dit que tous les chemins mènent à Rome et, grâce au ministère de Pierre, toutes les confessions chrétiennes y mènent également… Mais et si cela n’avait jamais été censé être ainsi ?

Le livre secret
Le livre secret de Jacques offre une vision radicalement différente des débuts du ministère de Jésus. Ce livre secret se trouve être l'un des livres de la bibliothèque de Nag Hammadi, que l'Église catholique a tenté de détruire. Et son histoire change tout...
Nous sommes en l'an 35 après J.C., soit 550 jours après la crucifixion. Les disciples étaient rassemblés, écrivant avec ferveur tout ce que Jésus leur avait dit, organisant ses paroles dans des livres. C'est alors que Jésus lui-même entra. Oui, c'est vrai ! PLUS DE 18 MOIS APRÈS la crucifixion, Jésus se retrouva face à face avec ses disciples.
Traditionnellement, l'Église a enseigné que Jésus est apparu pendant seulement 40 jours après la Crucifixion, puis s'est éloigné d'eux pour ne plus jamais être revu, mais voici un texte chrétien affirmant que Jésus est apparu à nouveau, beaucoup plus tard, bien vivant.
Les disciples lui demandèrent : « Es-tu parti et nous as-tu abandonnés ? » Jésus répondit : « Non, mais je retournerai à l’endroit d’où je suis venu. Si tu veux venir avec moi, viens. » Jésus n’est donc pas « parti » et n’a pas quitté le monde terrestre, mais il était parti, dans un autre lieu. Il allait y retourner – et il voulait que ses disciples viennent aussi. Les disciples répondirent : « Si tu nous l’ordonnes, nous viendrons. » Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, en vérité, je vous le dis, personne n’entrera dans le royaume des cieux parce que je l’ai ordonné, mais parce que vous êtes vous-mêmes remplis. » – Évangile secret de Jacques
Vous pourriez imaginer, après avoir fui Jésus… renié Jésus et perdu Jésus, que les disciples auraient sauté sur cette occasion mémorable, bénie et extrêmement miséricordieuse de suivre Jésus n’importe où et de remettre les choses en ordre… mais les disciples ont répondu en disant : « Si tu nous l’ordonnes, nous viendrons » ?
Les disciples ne voulaient pas suivre Jésus… au lieu de cela, ils voulaient forger leur propre chemin, écrire des livres, prêcher et prophétiser au peuple au nom de Jésus.
Jésus prit à part ses bien-aimés – Simon Pierre et Jacques – et leur demanda :
« Ne voulez-vous pas être rassasiés ? Vos cœurs sont ivres ? Ne voulez-vous pas être sobres ? »
Mais Pierre répondit à son maître :
« Vois-tu, tu nous as dit trois fois : « Soyez remplis ! » Et nous, nous sommes remplis. » Pierre veut continuer à prêcher. Il demande à Jésus : « Maître, pouvons-nous prophétiser à ceux qui nous demandent de le faire ? Beaucoup nous adressent une requête et attendent de nous que nous les entendions. »
Jésus répondit négativement à sa demande et dit :
« Comparez-vous aux étrangers. Comment sont-ils considérés dans votre ville ? Pourquoi vous efforcez-vous de vous exiler chez vous et de vous éloigner de votre ville ? Pourquoi abandonnez-vous votre demeure à vous-mêmes et la donnez-vous à ceux qui veulent l’habiter ? Vous, exilés et fugitifs, honte à vous ! Vous serez capturés. » - L’Évangile secret de Jacques.
Il a dit :
« Souvenez-vous de moi, car j’étais avec vous et vous ne m’avez pas connu. » Et, au moment de se séparer, il dit à Pierre et à Jacques : « Voici que je vous quitte et je m’en vais. Je ne veux plus rester avec vous, comme vous-mêmes n’avez pas voulu. » Et il les quitta.
Rome ne s'est pas construite en un jour… mais elle peut certainement être détruite en un jour… Ce récit déchirant est comme une flèche qui transperce le cœur même de l'Église catholique romaine. Il montre que Pierre n'était pas censé aller à Rome. Sa mission était de marcher avec Jésus… de voyager avec Jésus partout où il allait. Mais où était-ce, exactement ?
Comment se fait-il que Jésus soit encore vivant sur terre, un an et demi après avoir été soi-disant élevé au ciel, corps et âme ? Et où était-il resté pendant tout ce temps ?
Pour répondre à ces questions, nous devons revenir au début… à la nuit de l’arrestation de Jésus.
Les Mystères de la Croix
Jésus était assis, seul, dans le jardin de Gethsémané. Il savait à tout moment,
« Une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens » arrivait et l’arrêtait. – La Sainte Bible, Livre de Marc, Chapitre 14, Verset 43
La trahison planait dans l’air. Ce n’est pas ainsi que les choses devaient se terminer pour Jésus.
Trois ans plus tôt, Jésus avait appelé ses disciples à laisser derrière eux leur ancienne vie et à le suivre, et son ministère commença. Au fil du temps, les prophètes et les messagers ont prophétisé et préparé le monde à l’apparition d’un Messie. Et ce sauveur n’était autre que Jésus… C’est ce que Simon Pierre a déclaré dans l’Évangile de Matthieu, dans une conversation souvent citée, mais dont on oublie le véritable sens.
« Jésus, arrivé dans la région de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples : « Au dire des hommes, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Les uns disent que c’est Jean-Baptiste ; d’autres, Élie ; d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » « Et vous ? » demanda-t-il. « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » Simon Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »– La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 16, Versets 13-16
Pensez-y : « Certains disent Jean-Baptiste, d’autres Élie, d’autres encore Jérémie ou l’un des prophètes. » De toute évidence, le peuple juif à l’époque de Jésus croyait non seulement à la réincarnation, mais aussi à la transmigration immédiate des âmes. Sinon, comment cette déclaration aurait-elle pu avoir un sens ? Comment Jésus aurait-il pu porter l’âme de Jean-Baptiste, un homme à peu près du même âge que lui, le même homme qui marchait avec Jésus, qui l’avait baptisé et qui venait de mourir. Ce verset est un indice important, caché dans le Nouveau Testament de la Bible, qui nous aide à découvrir la vérité sur ce qui s’est réellement passé lors des événements de la Crucifixion.
Jésus était le Messie, mais lorsqu'il est apparu, ceux-là mêmes qui prétendaient l'attendre l'ont rejeté. Jésus n'était pas du tout ce que les gens attendaient. Il était, en apparence, un jeune homme ordinaire, pas un érudit ou un haut fonctionnaire. Les gens de l'époque, tout comme les gens d'aujourd'hui, s'attendaient à ce que leurs institutions religieuses accueillent le Messie. Mais ce n'est pas ainsi que les choses se sont passées.
Jésus était un révolutionnaire qui est venu renverser l’establishment religieux. Il enseignait que la religion de Dieu avait été corrompue par les érudits et que ses idéaux représentaient une grande menace pour leur pouvoir. Une partie de la mission de Jésus était d’établir le « Royaume de Dieu » sur terre, un État souverain, non dirigé par les grands prêtres ou les rois tyranniques, mais par le représentant de Dieu sur terre. Ce n’est là qu’une des nombreuses choses que Jésus, en tant que Messie, était censé accomplir. Et, selon les prophéties, il était également censé mourir en sacrifice.
Jésus devait mourir sur la croix , à la fin de son ministère, mais pas tout de suite. Cela ne faisait que trois ans que le peuple l’avait déjà abandonné et Judas l’avait trahi. Si Jésus avait quitté le monde à ce moment-là, sa vie et son message auraient été interrompus trop tôt. Alors, qu’a fait Jésus ?
Il pria Dieu. Dans l'Évangile de Matthieu, Jésus tombe sur son visage et prie :
« Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » – La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 26, Verset 39
Quelle est la signification de la prière de Jésus ? Beaucoup l’ont qualifiée d’expression normale et humaine du désir d’éviter la douleur et la souffrance. Mais comment cela pouvait-il être possible ? Jésus était meilleur que cela. Il savait qu’il était contraint par le divin.
En fait, il dit à Simon Pierre :
« Ne savez-vous pas que si je faisais appel à mon Père, il m’enverrait aussitôt plus de douze armées d’anges ? » – La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 26, Verset 53
Et Jésus a clairement indiqué qu'il ne pouvait être tué que de son propre gré. N'oubliez pas qu'il a dit :
« Le Père m’aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite. Personne ne me l’enlève, mais je la donne de moi-même, j’ai le pouvoir de la donner et le pouvoir de la reprendre ensuite. » – La Sainte Bible, Livre de Jean, Chapitre 10, Versets 17-19
Loin de lui, il y avait la peur et l'hésitation. Il était prêt et disposé à sacrifier sa vie. Et c'est exactement ce qu'il a fait... mais pas de la manière dont la plupart des gens l'entendent...
Aujourd’hui, l’Église enseigne que Jésus est mort sur la croix, mais tous les premiers chrétiens n’y croyaient pas. En fait, plusieurs évangiles gnostiques – les livres qui ont été bannis de la Bible – affirment clairement que Jésus n’est pas mort sur la croix. Il s’agissait plutôt d’une illusion.
Dans l’Apocalypse de Pierre, Jésus déclare :
« Celui que tu as vu sur le bois, joyeux et riant, c’est Jésus vivant. Mais celui dans les mains et dans les pieds duquel on enfonce les clous, c’est son membre charnel, c’est-à-dire le substitut honteux, celui qui a été créé à sa ressemblance. Mais regardez-moi, lui et moi. » Et moi, ayant regardé, je dis : « Seigneur, personne ne te regarde. Fuyons d’ici. » Mais il me dit : « Je t’ai dit : Laisse les aveugles tranquilles. Et toi, vois comme ils ne savent pas ce qu’ils disent. »– L’Apocalypse de Pierre
L’homme qui a été pendu à la croix n’était pas Jésus, mais un substitut, « celui qui a été créé à sa ressemblance ». Même si cette idée peut paraître choquante, si nous examinons les différentes Écritures, une image claire commence à émerger.
Dans l’Évangile de Marc, Jésus dit :
« Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera… »– La Sainte Bible, Livre de Marc, Chapitre 8, Versets 34-35
De même, la tradition Islamique rapporte :
« Quand Allah voulut faire venir Jésus auprès de lui, il alla vers ses compagnons et il y avait dans la maison 12 hommes parmi les disciples. Et il leur dit alors que ses cheveux et sa tête dégoulinaient d'eau… en vérité, il y a parmi vous ceux qui ne croiront pas en moi 12 fois après avoir cru en moi. Lequel d'entre vous serait prêt à prendre mon image et à être tué à ma place et à être avec moi au même degré ? Jusqu'à la partie du hadith où un jeune s'est porté volontaire et a dit que c'était vous. »
Le volontaire n’était pas l’un des disciples – les 12 hommes qui ont cessé de croire en Jésus après avoir cru en lui – les hommes à qui Jésus disait souvent « Ô vous de peu de foi ». Mais s’il ne faisait pas partie des 12, alors qui pouvait-il être ? La vérité est que Jésus avait d’autres disciples – pas des disciples physiques mais des disciples spirituels. Et la preuve en est dans la Bible.
« Six jours plus tard, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques, et les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Là, il fut transfiguré devant eux. Son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. À ce moment-là, Moïse et Élie leur apparurent et s’entretenaient avec Jésus. Pierre dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici. Si tu le veux, je vais dresser trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et une voix venant de la nuée dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Écoutez-le. » Lorsque les disciples entendirent cela, ils tombèrent le visage contre terre, saisis d’effroi. Mais Jésus s’approcha et les toucha. « Levez-vous, leur dit-il, n’ayez pas peur. » Ils levèrent les yeux et ne virent personne, sinon Jésus. » – La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 17, Versets 1-8
Pendant un instant, les disciples de Jésus eurent un aperçu de l’invisible. Ils virent Jésus sous sa véritable forme de lumière. Et ils virent les autres disciples de Jésus. Il semblait que Moïse et Élie se tenaient devant eux. Ils semblaient si réels que les disciples voulurent dresser des tentes pour eux. Si nous savons que Jésus était accompagné des âmes d’Élie et de Moïse, n’est-il pas logique que d’autres âmes de prophètes le suivirent également ? En fait, c’est le cas. Et le jeune homme qui s’est porté volontaire pour prendre la place de Jésus sur la croix était l’un d’eux.
Tout comme Jésus s’est transformé en pure lumière devant ses disciples, il a aussi marché sur l’eau, guéri les malades et transformé l’eau en vin. Les évangiles regorgent d’histoires qui mettent en lumière les capacités mystiques et merveilleuses de Jésus. La crucifixion n’est qu’une autre histoire, dans laquelle Jésus a accompli l’impossible. En fait, on pourrait dire que ce jour-là, il a accompli le plus grand acte de disparition de tous les temps…
Dans l’un des évangiles gnostiques, Jésus dit :
« Et j’ai été dans la gueule des lions. Et le projet qu’ils avaient formé contre moi pour me délivrer de leur égarement et de leur insensé – je ne leur ai pas cédé comme ils l’avaient projeté. Mais je n’ai pas été affligé du tout. Ceux qui étaient là m’ont puni. Et je ne suis pas mort en réalité, mais en apparence, de peur d’être couvert de honte par eux, car ceux-ci sont mes proches… C’est un autre, leur père, qui a bu le fiel et le vinaigre ; ce n’était pas moi. Ils m’ont frappé avec le roseau ; c’était un autre, Simon, qui portait la croix sur son épaule. Moi aussi, ils ont mis la couronne d’épines sur eux. Mais je me réjouissais de la hauteur au-dessus de toute la richesse des archontes et de la progéniture de leur erreur, de leur vaine gloire. Et je riais de leur ignorance. » – Le deuxième traité du grand Seth
Jésus dit que c’est un autre, Simon, qui a pris sa place. Mais qui est Simon ? Avant de répondre à cette question, rappelons-nous ses paroles : celui qui veut être digne doit être prêt à porter et à soulever sa croix et à le suivre. Tout au long de son ministère, un seul homme a fait exactement cela. Et son nom était Simon.
Jésus a été enchaîné, battu et torturé alors qu'il marchait vers sa propre mort, portant la croix sur son dos, jusqu'au moment où son corps s'est effondré et qu'un homme est apparu miraculeusement et lui a tendu une main secourable.
« Comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme de Cyrène nommé Simon, qu’ils engagèrent à porter sa croix. » – La Sainte Bible, Livre de Matthieu, Chapitre 27, Verset 32
Cette série d'événements a donné vie à la parabole de Jésus. Ce moment, où Jésus est tombé à terre et Simon a ramassé la croix, est profondément significatif. Rappelez-vous ce verset de l'Évangile de Jean :
« L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de grains. »– La Sainte Bible, Livre de Jean, Chapitre 12, Versets 23-24
Lorsque Jésus tomba à terre, il mourut en quelque sorte. Car à ce moment précis, le changement eut lieu. L'âme de Jésus quitta son corps… et entra dans un autre corps… le corps qui portait la croix.
« J’ai visité une demeure corporelle. J’ai chassé celui qui y était le premier et j’y suis entré. Et toute la multitude des archontes fut troublée. Et toute la matière des archontes, ainsi que toutes les puissances engendrées de la terre, furent ébranlées quand elles virent la ressemblance de l’Image, car elle était mélangée. Et je suis celui qui était en elle, sans ressembler à celui qui y était le premier. » – Le deuxième traité du grand Seth
Jésus a subi des sévices atroces sur la route du Calvaire… aux mains de ses ravisseurs, il a été fouetté, flagellé et flagellé à deux doigts de sa mort. Mais il y avait une chose que ses ennemis n’ont pas pu faire : ils n’ont pas pu le couvrir de honte en lui ôtant la vie. Comme il l’avait promis, Jésus a donné sa propre vie et l’a reprise une fois de plus. Et c’est une histoire que l’Église catholique ne voulait pas que vous connaissiez.
En fait, cette version des faits a été presque effacée à jamais par les actions de l'Église. Pendant des siècles, les chrétiens n'ont même pas su qu'elle existait. Mais nous sommes ici pour annoncer la bonne nouvelle : Jésus n'est pas mort sur la croix ce jour-là. L'âme d'un ange est entrée dans le corps torturé de Jésus, afin que son âme puisse continuer à vivre. L'âme de Jésus s'est alors déplacée d'un corps à l'autre...
« Et je soumit toutes leurs puissances. Car lorsque je descendis, personne ne me vit. Car je changeais de forme, changeant de forme. Et donc, quand j’étais à leurs portes, je prenais leur ressemblance. Car je passais devant eux tranquillement, et je regardais les lieux, et je n’avais ni peur ni honte, car j’étais sans tache. Et je parlais avec eux, me mêlant à eux par l’intermédiaire de ceux qui sont à moi, et piétinant avec zèle ceux qui sont durs envers eux, et éteignant la flamme. Et je faisais toutes ces choses à cause de mon désir d’accomplir ce que je désirais par la volonté du Père d’en haut. » – Le deuxième traité du Grand Seth
Tout à coup, beaucoup de choses prennent un sens. Comme toutes ces apparitions mystérieuses de Jésus après sa prétendue mort… Selon les Évangiles, la crucifixion a eu lieu un vendredi et trois jours plus tard, un dimanche, Jésus est revenu. Il est d’abord apparu à Marie-Madeleine, mais elle ne l’a pas reconnu.
« Marie se retourna et vit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Il lui demanda : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Pensant que c’était le jardinier, elle dit : « Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. » Jésus lui dit : « Marie, tu es avec moi. » Elle se tourna vers lui et s’écria en hébreu : « Rabboni ! » – La Sainte Bible, Livre de Jean, Chapitre 20, Versets 14-16
Comment Marie aurait-elle pu ne pas reconnaître son maître bien-aimé ? À moins qu'il ne ressemble plus à Jésus. Marie n'était pas la seule à ne pas le reconnaître. Il est apparu plusieurs fois à ses disciples qui, eux aussi, n'ont pas réussi à l'identifier à chaque fois.
« Plus tard, Jésus apparut de nouveau à ses disciples, au bord de la mer de Galilée. Le matin, Jésus se tenait sur le rivage. Mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Il leur cria : « Mes amis, n’avez-vous pas du poisson ? » « Non, répondirent-ils. » Il leur dit : « Jetez votre filet du côté droit de la barque, et vous en trouverez. » Ils le jetèrent, mais ils ne purent tirer le filet, tant il y avait de poissons. Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Dès que Simon-Pierre entendit Simon-Pierre dire : « C’est le Seigneur », il s’enveloppa de son manteau, qu’il avait ôté, et se jeta dans l’eau. Les autres disciples le suivirent dans la barque, tirant le filet plein de poissons.
Ils n’étaient pas loin du rivage, à une centaine de mètres environ. Lorsqu’ils débarquèrent, ils virent un feu de braises avec des poissons dessus et du pain. Jésus leur dit : « Apportez quelques-uns des poissons que vous venez de prendre. » Simon Pierre remonta dans la barque et tira le filet jusqu’à terre. Il était plein de cent cinquante-trois gros poissons, mais malgré leur nombre, le filet ne se déchira pas. Jésus leur dit : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n’osa lui demander : « Qui es-tu ? » Ils surent que c’était le Seigneur. Jésus s’approcha, prit le pain et le leur donna, puis il fit de même avec le poisson. C’était la troisième fois que Jésus apparaissait à ses disciples depuis sa résurrection. – La Sainte Bible, Livre de Jean, Chapitre 21, Versets 1-14
C’était la troisième fois que Jésus apparaissait aux disciples après la crucifixion, comment auraient-ils pu ne pas le reconnaître ? À moins que… son âme n’apparaisse à chaque fois dans un corps différent…
Et, en fait, les versets de la Bible confirment que c'était une croyance normale à l'époque,
Selon l'histoire, Jésus resta 40 jours après la crucifixion. Mais il ne pouvait pas rester au même endroit, avec les mêmes personnes et répéter la même histoire. Après ces 40 jours, il quitta la Judée et disparut des pages de l'histoire. L'histoire de Jésus-Christ prit fin, mais elle était loin d'être terminée...

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